Vaccination étendue contre les maladies émergentes
Le virus BTV3, qui est transmis par les insectes et peut être mortel pour les moutons, les bovins et les chèvres, circule depuis l'année dernière dans des pays comme les Pays-Bas, la Belgique du Nord et l'Allemagne de l'Ouest. Plus récemment, ce virus a été détecté en France et une première épidémie a été rapportée en Grande-Bretagne. En réponse, le gouvernement français a augmenté le nombre de doses de vaccins contre la fièvre catarrhale du mouton disponibles gratuitement pour les agriculteurs, passant de 6,4 millions à 11,7 millions de doses.
Le virus EHD, principalement une menace pour les bovins et les cerfs, a également été identifié après avoir pénétré dans le pays par le sud. Entre le 1er juin et le 29 août, 344 foyers de la maladie ont été détectés en France. Pour contrer cette menace, la France a commandé 2 millions de doses de vaccins, permettant la vaccination d'un million de bovins.
Implications économiques et mesures préventives
Bien que les virus BTV et EHD ne présentent aucun danger pour l'homme et n'affectent pas la sécurité des produits alimentaires issus des animaux infectés, ils ont des répercussions économiques significatives, notamment la fermeture de marchés étrangers. Cette situation exige une action rapide et efficace pour limiter les pertes économiques potentielles, en particulier dans les régions agricoles dépendantes de l'élevage.
La France continue de renforcer ses mesures de prévention pour protéger son secteur agricole contre les maladies virales émergentes. Avec l'expansion des campagnes de vaccination pour le bétail et les volailles, le pays montre son engagement à maintenir la santé de son bétail et la stabilité de son économie agricole. Ces efforts sont essentiels non seulement pour la sécurité alimentaire interne mais aussi pour la réputation de la France sur le marché agricole mondial.
Source: Reuters