Douze suspects arrêtés après des signalements dans tout le pays
Selon les autorités françaises, les premières plaintes ont été enregistrées durant la nuit du 21 juin. La plupart des victimes sont des femmes ayant assisté aux concerts et rassemblements en plein air organisés dans le cadre de la Fête de la Musique. Certaines ont été hospitalisées et soumises à des analyses toxicologiques. Pour l’heure, aucune substance précise n’a été identifiée dans les seringues.
Des publications sur les réseaux sociaux auraient incité à commettre ces agressions, selon le ministère. À Angoulême, dans l’ouest de la France, la police a arrêté quatre individus soupçonnés d’avoir piqué environ 50 personnes. Les victimes ont rapporté des symptômes tels que des malaises soudains, mais l’origine des piqûres reste encore floue.
Des troubles également à Paris et dans d'autres grandes villes
Les agressions à la seringue n'ont pas été les seuls incidents à perturber l'événement. À Paris, de violentes altercations entre groupes de jeunes ont été signalées, ainsi que des affrontements avec les forces de l’ordre. Des actes de vandalisme et des dégradations de biens publics ont également été recensés. Au total, 371 personnes ont été interpellées à travers le pays, dont 89 dans la capitale.
La canicule et la forte affluence de touristes, notamment britanniques, ont aggravé les tensions. Le contexte de la fête – gratuite et ouverte à tous – a facilité les grands rassemblements. Mais l'absence de contrôle renforcé a également permis à certains de profiter de la situation pour semer le trouble.
Une enquête en cours pour identifier les substances et les auteurs
Les autorités poursuivent les investigations pour déterminer la nature exacte des produits éventuellement injectés. Jusqu’ici, les analyses n’ont révélé aucune substance toxique précise, ce qui rend l'enquête plus complexe. Les examens médicaux des victimes sont toujours en cours.
Le gouvernement appelle à la prudence lors des événements publics à venir. Des mesures de sécurité supplémentaires pourraient être mises en place pour les prochaines manifestations culturelles. Les organisateurs de la Fête de la Musique ont quant à eux exprimé leur inquiétude face à ces dérives, sans pour autant remettre en cause la tenue future de l’événement.
Points clés à retenir
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145 femmes ont porté plainte pour des piqûres suspectes durant la Fête de la Musique.
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12 personnes ont été arrêtées en lien avec ces actes.
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À Angoulême, quatre suspects auraient ciblé près de 50 personnes.
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371 interpellations ont eu lieu à l’échelle nationale pour divers troubles.
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Les analyses toxicologiques sont en cours mais aucun produit n’a encore été identifié.
La Fête de la Musique 2025 pourrait voir son dispositif de sécurité renforcé si les autorités confirment l’existence d’un phénomène organisé. Les investigations en cours devront déterminer si ces attaques étaient coordonnées ou isolées.
Source: Berliner Morgenpost