Un calendrier de commémorations diversifié
Cette initiative ne constitue que le premier jalon d'un vaste programme de célébrations qui jalonnent l'agenda du chef de l'État jusqu'à la fin de l'année. Emmanuel Macron honorera la mémoire des résistants à travers divers événements significatifs, tels que l'hommage aux résistants du Vercors le 16 avril, la commémoration de la Résistance marseillaise le 8 mai, et le souvenir du débarquement allié en Normandie début juin, précédant les élections européennes. D'autres moments clés incluent la célébration de la Libération de Paris fin août et celle de Strasbourg fin novembre, avec une vision à long terme se projetant jusqu'en 2025 pour ouvrir un "troisième temps" de commémorations axé sur la reconnaissance internationale de la France.
Une stratégie mémorielle profonde
Au - delà des cérémonies, l'approche du président Macron révèle une stratégie mémorielle visant à renforcer le sentiment d'unité nationale et à rappeler les valeurs fondamentales sur lesquelles repose la République. En se remémorant les luttes et les sacrifices des résistants et des victimes du nazisme, la France se réapproprie une histoire commune, vecteur d'unité et de résilience. Cette démarche est soulignée par les propos de Jean - Louis Bourlanges, député des Hauts - de - Seine, qui considère que la "veine commémorative" du président est particulièrement féconde, illustrant une volonté de tisser un lien continuel entre le passé et le présent pour mieux construire l'avenir.
Les commémorations initiées par Emmanuel Macron s'inscrivent dans une démarche de réconciliation avec l'histoire, cherchant à faire de la mémoire un socle commun pour "retrouver du commun". À travers ce parcours commémoratif, le président français invite chacun à une réflexion sur les fondements de la nation et sur les leçons de l'histoire, dans l'espoir de renforcer la cohésion sociale et de perpétuer les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité qui définissent la République française.
Source: lemonde.fr