Revendications étudiantes
Les étudiants ont exprimé plusieurs demandes, principalement centrées sur la fin des partenariats entre Sciences Po et les institutions académiques israéliennes. Ils exigent une position claire de l'université vis - à - vis des actions d'Israël dans la bande de Gaza. Selon eux, Sciences Po, reconnue mondialement en sciences politiques, devrait adopter une posture similaire à celle prise durant le conflit en Ukraine.
Réponse de la direction et interventions policières
Jean Bassères, administrateur provisoire de Sciences Po, a justifié l'intervention des CRS pour éviter l'installation d'un campement prolongé qui perturberait les activités de l'école. La direction affirme que les étudiants peuvent manifester selon les règles établies et que l'évacuation s'est déroulée sans heurts. Néanmoins, cette intervention a été perçue comme une répression par les étudiants et des militants propalestiniens, qui dénoncent une répression des voix propalestiniennes.
Soutien et critiques
La mobilisation a reçu le soutien de figures politiques comme Sarah Legrain et Thomas Portes de La France Insoumise, soulignant l'importance de la jeunesse dans la contestation. En revanche, l'UNI a critiqué les blocages. Parallèlement, Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur, a souligné la nécessité de maintenir l'ordre et a rejeté les blocages comme méthode de protestation.
L'affrontement entre les étudiants et la direction de Sciences Po Paris souligne une fracture sur la manière d'aborder des questions internationales sensibles au sein des institutions éducatives. Le débat sur la liberté d'expression et la contestation dans les universités françaises continue de provoquer des réactions passionnées des deux côtés, reflétant les tensions globales autour de la question israélo - palestinienne.
Source: FRANCE TV INFO