Accusations d'ingérence et démentis
Face à ces manifestations, le gouvernement français, par la voix de Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a accusé l'Azerbaïdjan d'ingérence, une affirmation que l'Azerbaïdjan a immédiatement réfutée, qualifiant les accusations de Paris de "calomnie". En réponse, Bakou a nié toute collaboration avec les leaders indépendantistes de Nouvelle - Calédonie, malgré les images diffusées par les médias montrant des manifestants avec des photos d'Ilham Aliev, président de l'Azerbaïdjan.
Un contexte de relations tendues
Cette affaire intervient dans un climat déjà tendu entre la France et l'Azerbaïdjan, notamment en raison du soutien français à l'Arménie dans le conflit du Haut - Karabakh. L'implication présumée de l'Azerbaïdjan dans les affaires intérieures de la Nouvelle - Calédonie pourrait représenter une nouvelle source de friction entre les deux nations.
Les implications d'une coopération non confirmée
Le contexte est encore plus complexe depuis la signature d'un mémorandum de coopération entre le Congrès de Nouvelle - Calédonie et l'Assemblée nationale azerbaïdjanaise en avril dernier. Des liens entre des élus indépendantistes et les autorités azerbaïdjanaises ont été évoqués, alimentant les spéculations sur un soutien de Bakou au mouvement indépendantiste via le Groupe d'initiative de Bakou (GIB), un groupe de réflexion créé récemment.
Une situation à surveiller
Alors que la situation reste volatile en Nouvelle - Calédonie, avec des émeutes ayant entraîné la mort de cinq personnes et des centaines de blessés, l'attention se tourne vers l'influence étrangère potentielle et ses effets sur la stabilité régionale. Les développements futurs seront cruciaux pour comprendre les dimensions de cette crise et les réelles implications des actions de l'Azerbaïdjan dans le Pacifique sud.
Source: France24