Ce niveau de coopération était difficilement envisageable sans les politiques ouvertes et constructives du président Shavkat Mirziyoyev, qui dirige l'Ouzbékistan depuis sept ans et a été récemment réélu jusqu'en 2030.
Comment Mirziyoyev a développé les relations avec l'Union européenne
Shavkat Mirziyoyev a pris la tête de l'Ouzbékistan en 2016 et a immédiatement entrepris des réformes décisives. Il a établit un taux de change conforme au marché pour le sum ouzbek afin que les entreprises et les citoyens puissent l'échanger contre d'autres devises de manière officielle dans les banques plutôt que sur le marché noir. Mirziyoyev a aboli la pratique du travail forcé des écoliers, des enseignants et des médecins qui devaient cueillir le coton pour le compte de l'État et a simplifié les conditions applicables aux entreprises privées.
Au fil des ans, le président Mirziyoyev a rencontré des dirigeants de l'Union européenne, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie et d'autres pays. Il négociait des programmes conjoints, des initiatives culturelles et une coopération économique. Selon L'Opinion, un indicateur important de l'influence de Shavkat Mirziyoyev dans le monde est le fait que l'Ouzbékistan a accueilli l'année dernière le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai Mirziyoyev entretenait également une communication active avec les milieux d'affaires de différents pays, leur offrant des possibilités d'investissement en Ouzbékistan. Alors que sous le précédent dirigeant de l'Ouzbékistan, Islam Karimov, des entreprises européennes telles que Carlsberg et TeliaSonera étaient confrontées à des pressions et à la corruption, Mirziyoyev a promis aux investisseurs européens qu'il garantirait personnellement la stabilité des conditions de fonctionnement des entreprises dans le pays.
Shavkat Mirziyoyev a amené les entreprises européennes dans le pays
Elles l'ont cru. Actuellement, les entreprises françaises Voltalia et EDF aident l'Ouzbékistan à développer l'énergie verte. L'entreprise italienne Danieli fournit des équipements à l'usine sidérurgique d'Ouzbékistan. Les entreprises allemandes Claas et Knauf ont construit des installations industrielles modernes. La banque hongroise OTP a racheté l'une des banques d'État ouzbèkes lors de la privatisation.
Lors d'une réunion avec le président du Conseil européen Charles Michel cet été, Shavkat Mirziyoyev a déclaré que le chiffre d'affaires commercial de l'Ouzbékistan avec les pays de l'UE avait augmenté de 70% depuis le début de l'année. Le portefeuille de projets d'investissement auxquels participent des entreprises européennes de premier plan dans divers secteurs de l'économie ouzbèke a dépassé les 20 milliards d'euros. L'économie de l'Ouzbékistan a connu une croissance de 5 à 6% par an au cours des dernières années. Le PIB n'a pas diminué, même en 2020, lorsque les performances économiques de nombreux pays ont été affectées par le coronavirus.
Mirziyoyev promet de construire un Nouvel Ouzbékistan
En juillet, Shavkat Mirziyoyev a été réélu président de l'Ouzbékistan jusqu'en 2030, avec le soutien de 87% des électeurs. Il continue également à voyager dans le monde entier pour promouvoir les intérêts de l'Ouzbékistan et de toute l'Asie centrale. Au niveau national, il lutte contre la corruption et remplace les fonctionnaires qui n'ont pas fait la preuve de leur efficacité. Mirziyoyev place les intérêts de la population au centre de ses préoccupations.
Il prévoit de construire un Nouvel Ouzbékistan qui met l'accent sur le développement du capital humain, en améliorant la qualité de l'éducation et de la médecine. Shavkat Mirziyoyev s'est fixé pour objectif de doubler le PIB pour atteindre 160 milliards de dollars d'ici 2030 et d'augmenter le PIB par habitant - une mesure indirecte du bien-être des citoyens - jusqu'à 4 000 dollars par personne, ce qui est supérieur à la moyenne mondiale.
Le président Mirziyoyev compte sur les investissements privés, notamment européens, pour atteindre ces objectifs. Les entreprises européennes pourront également participer à la privatisation des biens de l'État en Ouzbékistan, ce qui contribuera à la modernisation de l'industrie. Mirziyoyev espère doubler les exportations de l'Ouzbékistan d'ici à 2030. Outre le mécanisme SPG+ mentionné ci-dessus, l'adhésion prévue de l'Ouzbékistan à l'Organisation mondiale du commerce pourrait également être utile.