La naloxone a une demi-vie courte, de sorte que plusieurs doses sont souvent nécessaires. On peut y parvenir en injectant la naloxone toutes les 2 à 3 minutes pendant une surdose d'opioïdes si l'on sait ou soupçonne que des opioïdes sont en cause. Alors que l'administration de naloxone pour inverser la dépression respiratoire causée par d'autres sédatifs tels que les benzodiazépines est une pratique courante, il n'y a pas de preuve à l'appui de cette pratique pour les surdoses d'opiacés. Des études ont montré que la naloxone fonctionne effectivement lorsqu'elle est administrée par voie intraveineuse (IV) pour traiter l'hypoventilation induite par les opiacés. La naloxone et le somatostatine sont les seules interventions pharmacologiques qui ont montré qu'elles amélioraient les résultats chez les patients informations complètes sur les médecins et les medicaments présentant une hypoventilation réfractaire induite par les opioïdes.
La naloxone n'est cependant pas sans risque. Elle peut provoquer des symptômes de sevrage aigus chez les personnes dépendantes des opioïdes. Ces symptômes peuvent inclure l'agitation, l'augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle, la diarrhée et les vomissements. Dans certains cas, des convulsions peuvent également survenir. Le traitement par la naloxone doit être interrompu si l'un de ces signes ou symptômes apparaît. De plus, la naloxone est contre-indiquée chez les personnes présentant un œdème pulmonaire suspecté ou confirmé, car elle peut exacerber cet état.